Les Chasseurs et le loup

 

     L'arrivée du loup et ses multiples attaques tant sur les troupeaux que sur la faune sauvage mobilise aussi les chasseurs.

En effet, les éleveurs ne sont pas les seuls à considérer que leur activité est menacée par la présence du loup sur le territoire.

La chasse est avant tout une activité de passion et de loisirs pratiquée par 1.1 millions de français en 2015 à 98% masculin selon la Fédération National des Chasseurs. Ces chasseurs doivent posséder un permis à chasser et son inviter à s'investir dans la vie associative pour défendre cette pratique ancestrale.

 

      La chasse, au delà d'être un loisir, joue un rôle important dans la préservation de l'environnement et la régulation de la faune sauvage, notamment celle des ongulés (cerfs, chevreuil, sanglier, chamois...), qui, trop nombreux, accélèrent le processus de dégradation des forêts. 

Les chasseurs sont généralement accompagnés de chiens destinés à suivre les pistes du gibier.

Le rabattage est également l'une des méthodes utilisée pour ramener les animaux à un endroit donné.

 

     Cependant, le loup apparaît comme un concurrent à ces activités de chasse. Le prédateur contribue à la dispersion du gibier sur le territoire, ne permettant pas aux chasseurs de le rabattre. 

Les chasseurs contribuent aux battues et aux tirs de prélèvements de loups autorisés par le préfet dans le cadre des dérogations. Ceux-ci accompagnent les éleveurs possédant une permis à chasser ainsi que la Louveterie de France, le tout sous le contrôle de l'ONCFS pour veiller au suivi des quotas. 

 

     À côté des activités légales de chasse, il existe une part de braconnage illégale où le loup est chassé en dehors des dérogations de tirs par des individus possédant ou non un permis. La Louveterie et l'ONCFS sont en charge de surveiller ces activités de chasse illégales.