Les parcs nationaux comptent pour 8 zones permanentes de l'installation du loup sur 25. Ces observations ont été faites dans le parc du Mercantour, des Cévennes, des Écrins et de la Valoise. 

Reconnus comme des espaces d'exception, les parcs nationaux français doivent assurer, selon la loi du 22 juillet 1960, la préservation de la biodiversité. En avril 2006, la notion de développement durable doit rentrer dans les politiques de gestion du parc. 

Ainsi, les parcs nationaux assurent plusieurs missions comme la recherche scientifique, la conservation, la restauration et l'application des réglementations, la promotion du parc, la sensibilisation et l'éducation des acteurs locaux ou du public en général. Les parcs contribuent aux politiques européennes nationales et régionales pour le développement et la préservation de la biodiversité.

 

 

 

    Les quatre parcs concernés ne sont pas dénués d'activités humaines. En effet, le pastoralisme fait partie du patrimoine de ces parcs car il participe au maintient des espaces agricoles et préservent les milieux naturels, les paysages et l'identité du patrimoine contre la pression de l'urbanisation. Dans le Mercantour, les activités d'élevage représentent 120 000 hectares, 243 unités pastorales avec des alpages pleinement utilisés. Leur objectif est donc le maintien de "l'agropastoralisme". 

 

     Si le retour du loup dans le Mercantour est d'abord apparu comme une richesse pour la biodiversité, la menace qu'il représentait sur les activités agricoles a fait que les parcs nationaux ont rejoint les éleveurs dans la lutte contre le loup en 2012, appliquant sous accord du préfet des dérogations de tirs de défense ou létaux au cœur même des parcs, comme dans le Mercantour.

 

     Cette décision n'a pas été sans susciter l'indignation des associations comme FERUS, qui, en octobre 2012, suite à une réunion du Groupe National Loup, a déclaré "On veut faire disparaître les sanctuaires de protection de la nature". L'association dénonçait alors les lobbies de chasse et de l'agriculture refusant tout simplement le concurrent qu'est le loup.